— J’avoue, dis-je à Henri, que bien souvent cette idée-là m’est venue ; mais cependant ce même piano d’Érard ne contient pas seulement des chansons et des opéras-comiques, il contient toutes les sonates de Beethoven ! […] Appelez seulement Liszt ou madame Pleyel à poser leurs mains savantes sur ces touches silencieuses, et vous entendrez les douleurs, les lamentations, les délires chantants que peuvent contenir ces quatre morceaux de bois d’ébène. — Vous voyez donc qu’il n’y a pas à se désespérer encore, et que même avec cette chance unique de produire une idée nouvelle, il ne faudrait pas se trop lamenter sur la destinée de ce bel instrument.