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21. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Le barde, dans les anciens âges, ne chantait pas seul. […] Mais le jour où le mène autour, transporté dans un monde inconnu, entendit les oracles de la Bouche d’ombre, il était seul, doublement seul, hélas ! […] Seul, et longtemps après les autres, arrive le poète, alors qu’il n’y avait plus rien, Malheur à moi,  s’écrie-t-il, en se jetant à genoux devant le trône de Jupiter, malheur à moi, qui seul suis oublié, moi le plus fidèle de tes enfants ! […] Elles roulent d’un bout à l’autre sur cette seule idée. […] Ce qui le prouve, c’est que dans le sein de l’Eglise la foi ne fut pas assez forte pour susciter à Voltaire un seul adversaire digne de lui.

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