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118. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Celui-ci écrit à Eckermann : “Molière est tellement grand, que chaque fois qu’on le relit on se sent pris d’étonnement. […] Il y revint, l’enfant de la balle, et lui aussi dut se sentir joyeux de retrouver son ruisseau de la rue des Vieilles-Étuves. […] On devine alors, on sent ou l’on entend dans son rire ou dans sa tristesse passer quelque chose de supérieur, de shakespearien. […] Les narines du comédien qui va entrer en scène, de l’auteur qui va faire mouvoir ses personnages, battent comme des naseaux qui sentent l’odeur de la poudre. […] Le pauvre Alfred de Musset l’avait bien senti, lui qui réagit si bravement, en enfant terrible, au nom du génie français, contre les exagérations exotiques.

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