Quelque étonnement que cela cause, il faut reconnaître là une intention réfléchie et l’expression d’un sentiment personnel. […] Mais il n’y faut chercher, on le répète, que l’expression d’un sentiment personnel sur la religion, non des principes qui régnassent dans son âme au point d’inspirer toujours ses compositions. Cela doit paraître hors de doute, si l’on veut bien remarquer que nulle part, excepté dans le Festin de Pierre et dans le Tartuffe, on ne trouve, d’un bout à l’autre de ses œuvres, le moindre, sentiment, la moindre réflexion, la moindre inspiration religieuse. […] La sanction de la morale de Molière est dans le sentiment de joie et de dignité qu’inspire le devoir accompli ; dans l’estime de soi-même et des autres consciencieusement acquise ; dans l’espoir du bonheur pur et sans remords que la vertu seule peut donner ; dans la sérénité d’âme et la tranquillité de cœur que porte en soi le seul honnête homme. […] IV, note 1) : « … Attendu que ledit défunct a demandé auparavant que de mourir un prestre pour estre confessé, qu’il est mort dans le sentiment d’un bon chrestien..., et que M.