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14. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

D’un autre côté, la différence est très grande, parce que, sous des formes analogues, ces deux déclarations expriment, l’une un sentiment factice et de pure imagination, l’autre un sentiment vrai et du cœur. […] Interprète sublime, malheur à lui s’il veut faire prévaloir sa fantaisie sur le sentiment unanime ! […] Les droits des formes religieuses y ont sans cesse prévalu sur ceux du sentiment religieux. […] Une femme peut être exclusive, mais par sentiment, non par logique. […] Clitandre a un sentiment très fin des bienséances que la femme cultivée doit observer; mais il ne laisse percer nulle part un sentiment très vif des devoirs qu’elle a à remplir envers elle-même.

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