En moi, belle & charmante Alcmene, Vous voyez un mari, vous voyez un amant ; Mais l’amant seul me touche, à parler franchement, Et je sens près de vous que le mari le gêne. […] A peine à mes transports mes sens peuvent suffire : Le discours est trop foible, & je n’en puis former. […] Celui que l’amour donne à deux cœurs bien épris, Est le seul qui m’inspire & dont je sens le prix. […] Cet aveu, qui me charme, en même temps m’afflige : A rompre un nœud fatal je sens que tout m’oblige : Mes feux méritent seuls d’obtenir tant d’appas.