La scène est à Barcelone, l’époque de l’action est moderne, les personnages sont des princes, et les mœurs sont tout à fait nationales. […] Ces deux scènes, qu’on peut au moins dire hardies, excitèrent un tel déchaînement, que Molière fut obligé de les retrancher dès la seconde représentation. […] Les deux scènes n’avaient été que l’occasion de leur soulèvement ; elles n’en étaient pas la véritable cause. […] En effet, la scène où dom Juan expose les avantages et les privilèges de l’hypocrisie, porte un caractère bien visible de ressentiment personnel et d’application particulière. […] L’existence de cette traduction, qui a eu deux éditions, est une raison de plus de s’étonner que l’existence des deux fameuses scènes du Festin de Pierre ait été ignorée ou mise en doute jusqu’à nos jours.