Les détracteurs de Molière, qu’ils le sachent ou qu’ils l’ignorent, nient l’utilité de la comédie ; ils la proscrivent absolument. […] Et sait-on ce qui mettait si à l’aise sa conscience de poète ? […] À proprement parler, on ne lit pas les fables de La Fontaine, on les regarde ; on ne les sait point par cœur, on continue de les voir. […] Lorsqu’il fait parler ses personnages, il sait, à propos, se montrer incisif et véhément. […] Si ceux qui les déprécient savent ce qu’ils font, ils sont bien coupables ; et bien aveugles, s’ils l’ignorent.