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224. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Je sais que j’attaque ici une centaine de recueils d’anecdotes, et autant d’ouvrages de critique littéraire. […] Je ne sais si l’avantage ne reste pas à Molière dans cette lutte de générosité. […] Jamais pièce, surtout, n’a fourni un plus grand nombre de ces mots naïfs et piquants qui, devenus proverbes, sont des raisonnements, des axiomes, ou des plaisanteries dans la bouche de ceux qui savent les citer à propos. […] Les neuf Muses apportaient leur tribut au monarque qui savait si noblement encourager et récompenser leurs travaux. […] On a des raisons de croire que l’auteur de ce ballet, Benserade, voyait déjà Molière d’un œil jaloux et malveillant ; mais, plus fin courtisan qu’habile poète, il crut devoir flatter, dans le rival qui lui faisait ombrage, l’homme qui savait amuser son maître et punir ses ennemis.

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