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200. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

La question du mariage n’est point à discuter dans une société polie, et je ne sais pas de société si grossière où elle ne soit résolue par l’instinct, de l’humanité. […] Si la nature y manque, c’est l’École des Maris ou l’École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est « le beau mariage de la jeune Dorimène, fille du seigneur Alcantor, avec le seigneur Sganarelle, qui n’a que cinquante-trois ans… 0 le beau mariage, qui doit être heureux, car il donne de la joie à tout le monde, et fait rire tous ceux à qui on en parle523 ; » — si l’amour Savez-vous bien qu’on risque un peu plus qu’on ne pense À vouloir sur un cœur user de violence ; Qu’il ne fait pas bien sûr, à vous le trancher net, D’épouser une fille en dépit qu’elle en ait ; Et qu’elle peut aller, en se voyant contraindre, À des ressentiments que le mari doit craindre524 ? […] « Un mariage ne sauroit être heureux, où l’inclination n’est pas546. » « On ne doit point avoir cette foiblesse extrême De vouloir posséder un cœur malgré lui-même547. » VII. […] « Elle ne doit point aimer la promenade, la bonne chère, ni fréquenter je ne sais quelle sorte de gens577. » XXVI. […] » « Les honnêtes femmes ont des manières qui savent chasser d’abord les galants583. » XXX.

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