Horace s’est contenté d’en traduire quelques vers (satire 3, livre II) ; Perse en a traduit une scène (satire 5) ; — enfin La Fontaine, un plus grand poète que ces deux-là, à trente-six ans, dans toute la verve de sa poésie et de sa jeunesse amoureuse, a vainement essayé cette entreprise impossible. […] les Satires ? Oui, les Satires ! Il avait refait les Satires ! […] Et pourtant en voilà un qui l’attaquait, vivement, et qui écrivait une satire intitulée : Le Tombeau de Boileau !