D’autant plus « frondeuse » en paroles qu’elle était guérie de la Fronde en action, de tradition toujours un peu sceptique et déplus en plus gallicane, sévère pourtant au fond, et touchée de jansénisme, elle s’effrayait des complaisances que Mazarin, son vainqueur, paraissait avoir pour les Jésuites; elle se scandalisait de voir (octobre 1660), brûlées par la main du bourreau, ces Provinciales qui respiraient la bonne odeur française de la Satire Ménippée. […] Faguet, la satire, contenue en toute comédie, émerge, se dégage, se déploie et éclate, »où un auteur « irrité et cruel » transparaît, et, — continuerai-je de dire avec l’éminent critique, — si clairement que « je ne sais pas comment sont faits ceux qui s’y trompent31. » Dans ces pièces-pamphlets. […] C’est contre cette organisation funeste que fut dirigée la satire de Tartufe, etc. » MM.