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149. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

« Molière, toute la cour, qui t’a toujours honoré de ses applaudissements sur ton théâtre comique, touchée aujourd’hui de ta mort, honore ta mémoire des regrets qui te sont dus : toute la France proportionne sa vive douleur au plaisir que tu lui as donné par ta fine et sage plaisanterie. » Les personnes de probité et les gens de lettres sentirent tout d’un coup la perte que le théâtre comique avait faite par la mort de Molière. […] Mademoiselle Marotte Beaupré était extrêmement jolie, et sage au par-dessus , si l’on s’en rapporte à Robinet. […] On dit qu’elle était très laide et un peu coquette ; c’est ce qui lui attira le quatrain suivant : Si n’ayant qu’un amant on peut passer pour sage, Elle est assez femme de bien ; Mais elle en aurait davantage, Si l’on voulait l’aimer pour rien. […] Un jour qu’il se trouvait avec Boileau à Auteuil, la conversation s’engagea sur le travers des hommes : Molière soutint que tous les hommes sont fous, et que chacun néanmoins croit être sage tout seul.

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