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78. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Cependant, tout compté, il était chrétien, et du nombre de ces grands rois qui, pour employer encore une parole de Bossuet, « comprennent le sérieux de la religion. […] Il l’avait eue, dès le temps de sa jeunesse le moins sérieux ; elle ne se relâcha point par l’infirmité de l’âge. […] Il leur dirait que ce nom de Misanthrope, qu’ils tournent au sérieux et à l’héroïque, est simplement une moquerie du principal travers qu’il s’est proposé de frapper. […] Il ajoute donc que les plaisanteries de celte nature fine et sérieuse doivent être prisées plus que les autres qui ont plus de succès ? […] L’avarice, la haine, l’envie, la colère, la paresse et la gourmandise même font des actions ridicules et répugnantes ; néanmoins elles sont sérieuses et tristes ; l’amour est très sérieux de sa nature, et pas du tout comique lorsqu’on le regarde de près.

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