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122. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Il a fermement approuvé le roi de tenir la main à l’exécution de ses édits sur cette matière121. […]   Pour l’histoire du Tartuffe, voir :   La Préface et les Placets de Molière ; Lettre sur la Comédie de l’Imposteur, publiée en 1667, et certainement inspirée, sinon écrite par Molière ; Arrêt du Parlement de Paris du 6 août 1667 ; Ordonnance de Mgr Harlay de Champvallon, archevêque de Paris, du 11 août 1667 ; Le Roi glorieux au monde, par le curé de Saint-Barlhélemy (Roullès), 1665 ; Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre, par le sieur de Rochemont, 1665 ; Réponse aux observations, etc., 1665 ; Lettre sur les observations, etc., 1665 ; La Critique du Tartuffe, comédie en vers en un acte, 1670 ;’   Bourdaloue, Sermon pour le septième dimanche après la Pentecôte, sur l’Hypocrisie, première partie ;   Laharpe, Cours de Littérature, part. […] Il faut remarquer que l’archevêque de Paris et Bourdaloue ont pris l’un et l’autre ces idées et même ces expressions dans la relation intitulée les Plaisirs de l’Ile enchantée, Paris, 1665 : « Le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir celte ressemblance du vice avec la vertu qui pouvoient être pris l’un pour l’autre, et quoique l’on ne doutât pas des bonnes intentions de l’auteur, il défendit pourtant celte comédie en public, et se priva soi-même de ce plaisir pour n’en pas laisser abuser à d’autres moins capables d’en faire un juste discernement. » Voir J. […] Un des meilleurs services qu’ait rendus le prince de Conti aux états de Montpellier, moins de deux ans avant l’époque de la représentation du Dépit amoureux à Béziers, était d’avoir obligé non sans peine la noblesse de Languedoc à souscrire la promesse d’observer les édits du roi contre les duels. » A. […]   … Notre roi n’est pas un monarque en peinture :   Il sait faire obéir les plus grands de l’état,   Et je trouve qu’il fait en digne potentat.

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