Consulté par son Roi, Boileau, sur le Parnasse, Au-dessus de Racine avait marqué ta place, Et le temps a, depuis, confirmé cet arrêt ; Mais, en vain, à tes jeux ton siècle s’instruisait, Des préjugés encor la voix était sacrée, Et de l’Académie ils t’ont fermé l’entrée. […] Le Français, peuple roi, peuple amant de la gloire, Un moment descendu de son char de victoire, Retrouve dans les arts, doux enfants de la paix, Des lauriers que les pleurs n’arrosèrent jamais. […] Au siècle de Louis, par ton roi protégés, Tes inflexibles vers bravaient les préjugés ; Et tu nous as légué ton immense héritage : Essayons sur tes pas d’imiter ton courage ! Ils sont enfin passés et ne reviendront plus Ces temps où, du pouvoir un instant revêtus, Les délateurs, sur nous lançant leur blasphème, Avec tant de succès proféraient ce blasphème : Qui méprise Cotin n’estime point son Roi ; Et n’a, selon Cotin, ni Dieu ni ni foi, ni loi.