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108. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

On oublie que la société française, au xviie  siècle, était profondément monarchique, que la nation ne connaît encore que ses rois, ne connaît que le Roi, et les écrivains ne pensent pas autrement que la nation. […] En voyant toutes les flatteries, toutes les adulations, ce cortège d’honneur que font les écrivains du grand siècle autour du grand roi, est-ce qu’il ne vaut pas mieux penser pour eux qu’ils ont été des sujets très fidèles et très sincères ? […] Pour enlever à Molière la protection du roi. Or la protection du roi n’était pas seulement honorifique. […] J’ai entendu bien des fois reprocher à Molière cette protection que le roi lui accordait et qui lui a coûté peut-être quelques sacrifices.

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