Si vous croyez encor m’avoir sous votre loi, Donnez-moi des rivaux qui soient dignes de moi Mais non ; pour vous prouver que mon cœur froid, paisible, De sentiments jaloux ne vit plus susceptible, Après avoir exclu Dorat et Marivaux, Quittez ce fier dédain pour vos amants nouveaux ; J’ose vous en prier : plusieurs, quoi qu’on en dise, Sont dignes de Thalie ; à tort on les déprise. […] II faut que chacun vive ; et puisque Marivaux, Monsieur Lanoue, enfin, mes illustres rivaux, Vous nourrissent si bien de leurs vers, de leur prose, De madrigaux glacés, de fadeurs à la rose, De petits riens sucrés et de pavot confit, Vous aimez le repos, tout cela vous suffit. […] Picard), je ne lui connais de rival dans le dernier siècle que Lesage, dont les romans sont aussi des comédies, comme l’a fort bien observé l’auteur des deux Gendres.