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103. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Il y a toujours de ces injustices passagères entre des peuples rivaux. […] Combien il lui fallut d’énergie et d’opiniâtreté pour discipliner ces camarades qui deviennent si aisément des rivaux, et sur lesquels il n’avait d’autre autorité que celle de la volonté, de la supériorité intellectuelle et de l’adresse ! […] C’est alors, selon nous, que Molière dut étudier avec le plus d’attention ses voisins et rivaux, parmi lesquels il y avait des mimes excellents. […] Il dénonçait en passant les cabales de ses rivaux, les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, contre la pièce qui leur enlevait la plus grande partie de leur auditoire. […] C’était attaquer un rival et profiter de l’intérêt qui s’attachait à son œuvre.

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