/ 234
233. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Guichard ne se faisait pas faute de raconter ce qu’il imprima depuis dans ses factums, la basse extraction du musicien, le moulin des environs de Florence où son père était meunier, son admission, en qualité de marmiton, dans les cuisines de Mademoiselle, et comment « il sut adroitement se tirer de la marmite avec un archet » ; puis les leçons de violon et de clavecin que la princesse lui fit donner, la place qu’elle lui accorda parmi ses musiciens et aussi la noire ingratitude dont il la paya en la livrant aux rires de toute la cour. […] Mais, loin de glorifier cet excès de rigorisme qui distingue son principal personnage et par lequel il se rattache à la nouvelle doctrine, c’est justement ce côté de son caractère que l’auteur comique livre au rire et teinte d’un léger ridicule.

/ 234