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111. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Ou sa façon de rire et son ton de fausset Ont-ils de vous toucher su trouver le secret ? […] Si, en effet, le ridicule est ce que les hommes redoutent surtout, plus encore que d’être reconnus pour méchants, la loi suprême du poëte doit être, sans contredit, de faire rire aux dépens des vicieux. […] Amuser, faire rire, c’est là, en effet, ce qu’il faut surtout se proposer; c’est le grand art que l’on doit s’efforcer d’acquérir quand par malheur il n’est pas un don de la nature; car sans lui le vrai but de la comédie ne saurait jamais être atteint. […] C’est à vous ; et vos ris complaisants Tirent de son esprit tous ces traits médisants. […] Cela pouvait faire rire, mais c’était à coup sûr aux dépens du goût, et, ce qui est pire encore, aux dépens de la vérité.

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