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193. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Que fait-il dans Les Précieuses ridicules, sinon porter un premier coup à cette risible et malheureuse affectation de manière et de langage qui, de l’hôtel Rambouillet, s’étendait déjà aux riches familles bourgeoises, et, à l’exemple des Arthénice et des Thélamire, transformait en Polixène et en Aminthe Mlles Cathos et Madelon ; cette fille et cette nièce prétentieuses du tout rond Gorgibus ? […] Quel langage plein de force et de raison elle sait lui tenir pour le détourner d’un mariage aussi odieux que ridicule : Sachez que d’une fille on risque la vertu, Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; Et qui donne à sa fille un mari qu’elle hait Est responsable au ciel des fautes qu’elle fait.

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