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85. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Mais comme un homme n’est jamais pauvre tant qu’il a des amis, ayant Molière pour estimateur, et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la fortune, et de tout ce peuple hébraïque, je me vis plus riche et plus content que jamais, car ces généreuses personnes ne se contentèrent pas de m’assister comme ami, elles me voulurent traiter comme parent. […] Je fais ce que vous méritez, Mais, quoique je ne sois pas chiche, Pour acheter des cruautés, Je ne me sens pas assez riche. […] La Nature amoureuse, en vous mettant au monde, S’efforça de vous faire ici-bas sans seconde, Et, prodigue, employa ses plus riches trésors À vous former les traits de l’esprit et du corps. […] La jeune fille, déjà courtisée par les plus beaux et les plus riches, se passionna pour le moucheur de chandelles. […] Filandre était un honnête homme, la blanchisseuse n’était pas riche, Jeanne avait le cœur léger et l’esprit aventureux ; ce fut une affaire bientôt conclue. » Elle débuta.

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