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77. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Que m’importe que mes enfants et leurs descendants soient riches un jour ! […] Molière et sa femme étaient déjà fort riches : on a calculé qu’ils pouvaient, tant de leurs bénéfices annuels que de leur avoir, se faire quelque chose comme vingt-cinq ou trente mille livres de rente, environ 180,000 francs de nos jours. […] Non : si Molière, l’homme probe et délicat, accepta la totalité de cette riche succession, c’est qu’il savait bien que sa femme en était l’héritière directe et légitime, et que Madeleine, en la lui assurant intégralement, ne faisait que rendre hommage à la loi divine et sociale. […] C’était au temps où Mademoiselle, qui se savait la plus riche héritière de l’Europe, aspirait à s’asseoir sur le trône de France et soupirait pour le roi. […] Riche et peu habitué à rencontrer des cruelles, il entreprit de joindre la Molière à la liste de ses conquêtes et s’adressa dans ce but à une entremetteuse, la Ledoux.

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