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95. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Nous reviendrons sur ce point. […] Avisons seulement un entrelacement de vers de neuf syllabes et de huit syllabes et de dix syllabes, assez curieux et qui est quelque chose sur quoi nous aurons peut-être à revenir. […] Mais c’est peut-être un peu subtiliser et j’en reviens à dire simplement que de la méthode de travail de Molière on ne peut tirer aucune conclusion sur ses tendances philosophiques. […] Alceste et Philinte reviennent toujours : lequel est le plus naturel de la rude franchise ou de la complaisance nonchalante ? […] La seule vertu qu’il ait prescrite avec insistance, et ses apologistes y reviennent toujours, avec raison, mais bien forcés d’y revenir, c’est la franchise, et encore, dans sa plus belle pièce, il a recommandé de toutes ses forces de ne pas la pousser trop loin.

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