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14. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Ceux-ci se dispersèrent et disparurent ; mais l’ouvrage est resté et il restera toujours, parce que la peinture d’une folie passagère y est l’ouvrage d’un pinceau immortel. […] Un particulier, nommé Neufvillenaine, ayant été la voir plusieurs fois, s’aperçut qu’elle était restée presque en entier dans sa mémoire ; il y retourna encore une fois pour achever de la savoir, la mit par écrit, et l’envoya en province à un de ses amis. […] Ce sujet avait fourni à la vivacité italienne quelques saillies bouffonnes et quelques lazzis plaisants ; le génie de Molière y a trouvé une suite de situations comiques qu’il a développées dans un dialogue plein de verve, et sa pièce, quoique éloignée aujourd’hui du théâtre, est restée en possession d’exciter le rire et de dérider les fronts les plus mélancoliques. […] Ce dernier est seul resté au théâtre.

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