La comédie, c’était la consolation pour Molière, il y donnait cours à tous ses sentiments, la fiction était le côté vrai, le côté éternel de son âme, tout le reste était éphémère. […] Hubert laisse sa femme crier, se rue dons le trou ; mais sa tête seule et ses épaules purent passer, ce fut tout, le reste ne pouvait suivre. […] Il y avait en Molière une autre passion que celle qu’il éprouvait pour sa femme, plus vive, plus durable, qu’il avait apportée en naissant, et qui s’accrut sans cesse à mesure que tout le reste lui manqua. […] Au reste, il ne s’en cachait pas; il se reprochait devant tout le monde d’avoir, en le quittant, manqué à ce qu’il lui devait de reconnaissance. […] Il ne se pouvait plus passer de cet épanchement entier de lui-même ; sa passion pour le théâtre n’avait fait qu’augmenter à mesure que tout le reste lui avait manqué.