Il faut excepter du nombre de ceux qui méritent de tels reproches, deux auteurs féconds ou du moins abondants, l’un en vers et l’autre en prose, Destouches et Marivaux. […] En revanche, on lui reproche un jeu trop frivole dans l’expression des sentiments ; mais, est-il juste de demander à un léger prestige tel que l’opéra, la sévérité du cothurne tragique ? […] Le plan du Barbier de Séville est conçu sans beaucoup de soin, il y a bien plus d’art et d’invention dans Le Mariage de Figaro, mais la morale en est relâchée, et même à ne considérer cette pièce que sous le point de vue dramatique, elle peut encore mériter des reproches.