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117. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

C’est toujours le même reproche, celui qu’on a adressé au théâtre de Molière lui-même, Molière bon pour la farce , comme dit Schlegel. […] Je ne sais si le reproche est bien grave pour le mérite de Molière. […] Il prend dans Boccace, dans Douville, et son École des femmes n’est qu’un pot-pourri de La Précaution inutile et d’une histoire de Straparolle. » Ce reproche de pillerie, on l’adresse souvent à Molière. […] Ailleurs, l’auteur d’Élomire hypocondre fait à Molière un grief de sa principale gloire ; il lui reproche d’avoir fait succéder la farce et le tabarinage à la noble tragédie d’autrefois. […] Le Mercure galant, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette comédie des Femmes savantes, qui a valu à Molière le reproche d’avoir attaqué les femmes intelligentes et supérieures : « Jamais, dans une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre, et le fameux Molière ne nous a pas trompés.

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