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3. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

J’en doute, ou que du moins cela puisse durer ainsi, car il y aurait grand danger que l’amour ne reprît le dessus. » Le 10 mai, madame de Sévigné écrit à son cousin : « Je ne vous parle pas de tout ce qui s’est passé ici depuis un mois. […] Vous verrez de quelle manière se tournera cette amitié. » Le 28 juin, « Vous jugez très bien de Quantova (madame de Montespan) ; si elle peut ne point reprendre ses vieilles brisées, elle poussera sa grandeur au-delà des nues ; mais il faudrait qu’elle se mît en état d’être aimée toute l’année sans scrupule111 ; en attendant, sa maison est pleine de toute la cour ; les visites se font alternativement, et la considération est sans bornes. » Une autre lettre, du 3 juillet, porte : « Ah ! […] « Le roi arriva dimanche matin à Versailles ; la reine, madame de Montespan, et toutes les dames étaient allées, dès le samedi, reprendre tous leurs appartements ordinaires. […] Madame de Montespan reprend son rang, son service, son appartement à la cour.

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