On est saisi d’étonnement en face du génie de Molière, quand on voit que cet acteur de farces a su représenter l’amour aussi bien que les plus grands tragiques, avec une élévation et une vérité émouvante, sans le chercher pourtant dans ses excès presque surhumains, plus propres à inspirer les artistes. […] Et quand, après avoir passé en revue toute la littérature amoureuse, on revient aux amoureux de Molière, on demeure convaincu que nul poète n’a jamais conçu ni représenté l’amour d’une manière plus vraie, plus touchante, plus morale.