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98. (1871) Molière

Ils étaient riches, ces Poquelin ; ils étaient sages ; seulement le grand-père était un bel esprit qui gâtait son petit-fils (c’est l’usage), et quand le grand-père et le petit-fils traversaient le Pont-Neuf tout rempli de farces, de comédies, de chansons, de tréteaux joyeux, d’arracheurs de dents, d’opérateurs et d’avaleurs de pois gris, Molière s’en est souvenu, le vieillard et l’enfant tout joyeux ne se lassaient pas des amours de Tabarin et des gaietés de Francisquine. — Ah ! […] Jamais rien de plus gai : cette comtesse d’Escarbagnas ouvrait la porte à toutes ces femmes de licence et de plaisir, bêles et viles, qui remplissent le théâtre du dix-neuvième siècle.

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