Cette passion remplit, à cette époque, le cœur et l’âme d’un homme célèbre, Gui Patin. […] Plus tard, il passait ses journées, à peine interrompues par quelques visites, à s’égarer au fond de sa retraite sur les traces de cette philosophie qui, disait-il ne se révèle qu’à quelques amis dans le silence et la tranquillité ; heureux de poursuivre avec ses disciples l’ombre de la vérité, qui lui échappait toujours, et dont la poursuite suffisait pour le remplir de joie, — l’ombre, ajoutait-il, « car, pour la vérité, Dieu seul peut la connaître..» […] »La morale du juste milieu prônée par le maître n’est-elle pas celle qui remplit les œuvres et la vie de son illustre élève ? […] Cette pensée remplit tout son théâtre : il n’en est même, dirai-je, que la forme dramatique. […] » Il faut oublier que quelques mois avant sa mort, baisant avec respect le De corpore politico de Hobbes, il s’écria : « Ce petit ouvrage est rempli d’un suc précieux : Medulla seatet.