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130. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Une quinte le prit comme il demandait un oreiller rempli d’une certaine drogue à vertu dormitive ; une veine se rompit dans sa poitrine, et le sang lui sortit à flots par la bouche et les narines. […] Où se trouvait sa table de travail s’appuie un secrétaire, tout à fait moderne, orné de groupes de porcelaine, et un berceau d’enfant remplit, en regard du lit, le coin jadis réservé à l’armoire sculptée sous la clef de laquelle Molière enfermait ses livres et ses manuscrits, vendus, disséminés et perdus à la mort de La Grange, à qui la Béjart les avait confiés. […] Cependant il avait cru que son bonheur serait plus vif et plus sensible s’il le partageait avec une femme ; il voulut remplir la passion que les charmes naissants de la fille de la Béjart avaient nourrie dans son cœur, à mesure qu’elle avait crû. […] On peut dire, jusqu’à un certain point, qu’il y a rempli les meilleurs rôles. […] remplissons toutes ces urnes avec l’eau de nos pleurs.

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