Où sont arrivées les aventures qui remplissent les comédies de Scarron et de Thomas Corneille ? […] Il suffit qu’il ait annoncé, ou même préparé l’esprit du XVIIIe siècle, en interrompant en quelque sorte la prescription de la libre-pensée ; en disant publiquement, à portes ouvertes, ce que l’on ne murmurait pour ainsi dire qu’à portes closes ; en enseignant sur la scène, en inoculant en quelque sorte aux clercs de procureurs, aux mousquetaires, à la valetaille qui remplissaient le parterre, ce qui n’était qu’une doctrine secrète et réservée, dont on ne croyait pas que le vulgaire fût encore capable. […] Artificiel enfin, parce que rempli de métaphores qui, si on les prend à la lettre, et si on se représente l’image qu’elles peuvent évoquer, choquent par leur incohérent entassement.