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19. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Ce couplet, on peut le remarquer, remplace complètement la scène XV du premier acte, celle de l’apothicaire présentant le clystère, qu’il déclare : « Bénin, bénin. » Les deux opérateurs veulent forcer Pourceaugnac à prendre le remède en chantant : Pigliate lo presto, (bis) Ciè un poco d’agresto, Che ralegr’ il cor, Fa poco dolore. […] A partir de l’entrée des opérateurs, sauf un couplet de ceux-ci, qui, comme nous l’avons fait remarquer, remplace la scène XV du premier acte, les paroles de l’intermède sont celles du Pourceaugnac ordinaire. […] A-t-on remarqué, à propos de la nationalité passagère du rôle de Pourceaugnac, celle de Sbrigani? […] On peut remarquer qu’évidemment, si l’on admet l’ordre indiqué par le divertissement publié chez les Ballard, l’ordre des scènes y eût gagné. […] 11 est à remarquer que Molière n’a jamais écrit une pièce en deux actes; là est peut-être l’explication du fait.

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