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70. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Est-il toujours bien sincère, ainsi, lorsqu’il repousse énergiquement le reproche de faire des personnalités, lorsqu’il proteste de son respect pour la médecine, la religion, les puissances établies ? […] A mesure, en effet, qu’il constate de plus près la vanité de toutes les passions, de toutes les institutions humaines, de l’amour et du mariage, de la littérature et de la science de l’autorité paternelle et de la religion, il creuse de plus en plus les dessous, comme nous dirions aujourd’hui, sur lesquels il construit son œuvre ; l’amertume croît dans son âme et finit par déborder.

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