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3. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Dans la grande scène de rupture et de réconciliation, vous vous demandez si c’est votre propre secret que Molière a surpris, s’il vous aurait un jour écouté derrière une porte et regardé par le trou d’une serrure. […] Il brise son jouet dès qu’il l’a regardé : l’infini n’était pas là. […] Partial comme un homme passionné, le poète actuel divinise ce qu’il aime personnellement et maudit ce qui lui déplaît ; Molière regarde en pleurant et ne fait que constater. […] À la fin d’une comédie, j’entends ce cri honteux : Regarde, Amphitryon, quel est ton imposteur ! […] Jusqu’ici la littérature s’est attachée à l’étude des accidents, sans regarder le fonds commun qui les supporte, — au détail des maladies, sans étudier le malade lui-même, l’homme.

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