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159. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

C’est d’après ce même principe que l’Église se considère encore comme investie, jure divino, du droit d’enseigner, et regarde comme une usurpation tout enseignement laïque ; le Tartuffe, au contraire, était une revendication pour la raison profane du droit de séparer la vraie piété de la fausse, de flétrir celle-ci en respectant l’autre ; ce droit, il est vrai, n’avait jamais fait défaut à la liberté profane, car les romans et les poésies satiriques, depuis Jean de Meung jusqu’à Régnier, avaient toujours raillé les cagots et les moines. […] Regardez Ariston : regardez Périandre, Oronte, Alcidamas, Polydore, Clitandre.

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