Or, comme tout ce qui part de sa plume regarde la postérité, maintenant que mon nom est assuré de passer jusqu’à elle dans cette lettre incomparable, il me serait honteux qu’il y passât avec cette tache, et qu’on pût à jamais me reprocher d’avoir compromis de ma réputation. […] Cependant le véritable honnête homme, dont il se défie tant, s’embarque avec lui, et la maîtresse qu’il n’a pas seulement daigné regarder se déguise en page, et fait le voyage, sans que le capitaine s’aperçoive de son sexe, de toute la campagne. […] « Ce qui regarde dans L’Impromptu de Versailles les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne peut avoir été dicté par l’esprit de vengeance ; mais du moins le bon goût l’a-t-il réglé, et l’utilité publique en pouvait être l’objet, puisque dans l’imitation chargée du jeu de ces acteurs, on découvrait le ton faux et outré de leur déclamation chantante. » 1664. […] Lorsqu’Alcidas, afin d’obliger Sganarelle à tenir la parole qu’il a donnée d’épouser sa sœur, veut lui donner pour la troisième fois des coups de bâton, et que celui-ci a répondu, j’épouserai, j’épouserai, le père arrive qui, après avoir contraint sa fille à donner la main à Sganarelle, s’écrie, en lui adressant la parole : Le Ciel soit loué : m’en voilà déchargé, et c’est à vous désormais que regarde le soin de sa conduite. […] Les beautés dont elle est remplie feraient soupçonner ce fait de fausseté, s’il n’était pas d’ailleurs suffisamment attesté ; mais laissons les détails qui regardent cette pièce, et parlons de la perfection du dénouement.