Si l’on puise quelquefois chez un compatriote & chez un contemporain, c’est lorsque ses productions, reconnues pour mauvaises, laissent cependant entrevoir quelque beauté qu’il est bon d’enlever à l’oubli. […] Peut-être même pourrions-nous l’accuser de plagiat, puisqu’on reconnoît le plagiaire au soin qu’il prend d’étayer la stérilité de son imagination & de son génie, en transportant dans ses ouvrages les idées des grands maîtres, sans avoir l’art de déguiser ses larcins & de les embellir.