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180. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Les plus habiles artistes de ce temps-ci, Eugène Giraud, et le premier de tous dans le genre des représentations fidèles et scrupuleuses des vieux temps, Tony Johannot qui vient de mourir, laissant à peine de quoi payer la pompe austère et chétive de ses funérailles, ont fait mille efforts pour retrouver exactement le costume et l’ornement de la comédie… il était si simple, en ceci comme en toute chose, de s’en rapporter à Molière ! […] En preuve irrécusable de toutes ces aventures que l’on dirait copiées sur une nouvelle de Cervantes, il avait rapporté, bel et bien, de ce voyage interrompu, une grande belle chaîne en fer toute rouillée, que ses convives pouvaient voir suspendue dans la salle à manger de sa maison. — Même, il prétendait que cette chaîne avait servi bien longtemps à l’attacher.

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