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148. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Baron lui rapporta un de ceux que Mlle Molière tenait toujours prêts pour elle-même, « car elle avait un soin extrême de sa personne ». […] VI, p. 353), un curieux article sur cette Maison de Molière où venait de se passer le drame rapporté par Grimarest : « Cette maison, dit M. de Gurgy, est inscrite sous le nº 34 de la rue de Richelieu, vis-à-vis la fontaine6. […] Ce silence n’a rien de fort merveilleux : peut-être que la Polyxène, roman qui avait alors quelque réputation et dont l’auteur se nommait Molière, eut quelque part à ce choix. » Bret, dans son édition des Œuvres de Molière (Paris, 1773), fait suivre la Vie de Molière par Voltaire, qu’il réimprime, d’un supplément où il rapporte une tradition qu’il est bien difficile de contrôler, mais qu’on ne saurait passer sous silence. […] Il rapportait de la province une science profonde de la vie et des travers humains. […] L’anecdote vaut la peine d’être rapportée : « Il logeait, dit La Martinière, chez un médecin, dont la femme, qui était extrêmement avare, dit plusieurs fois à la Molière qu’elle voulait augmenter le loyer de la portion de maison qu’elle occupait.

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