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82. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Dans le fait, Caffaro n’était pas véritablement l’auteur de ce travail ; mais il s’accusa d’avoir autrefois composé en latin quelque chose d’approchant qu’on avait traduit, amplifié et publié sans son concours. […] Molière faisait représenter le Misanthrope, Tartuffe et Amphitryon ; Racine donnait Andromaque, les Plaideurs et Britannicus ; Boileau publiait les Satires VIII et IX ; la Fontaine, le VIe livre des Fables. […] des importuns, des imprudents plus zélés qu’il ne convient aux dévots politiques, des turbulents qui exaspèrent ces pauvres impies, des indiscrets qui publient que Dieu fait encore des miracles, des Vandales qui se targuent de peu d’estime pour le génie païen, des exagérés qui soutiennent en face au siècle que l’Église ne s’est jamais trompée… O doux Jésus, faites qu’ils deviennent hérétiques ! […] « Ce n’est pas seulement un roi comme David, poursuit l’orateur sacré, qui doit parler de la sorte, mais un seigneur dans ses terres, mais un magistrat dans son ressort, mais un supérieur dans sa société, un particulier dans sa famille, chacun sans exception dans son état. » Énumération, pour le dire en passant, qui n’exclut pas l’écrivain même laïque, soit qu’il publie des livres, soit qu’il écrive un journal. […] Tome VIII de la belle et définitive édition de Louis Vivès, publiée par les soins de M.

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