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43. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

C’est un recueil curieux que celui de tous les libelles qui furent alors publiés contre lui ; on y trouve rassemblé tout ce que la haine peut enfanter de plus odieux, tout ce que la colère peut produire de plus cruel, et jamais on ne put s’écrier avec plus de raison : Tantæ ne animis cœlestibus irae ? […] Dans les observations qu’il publia sur cette dernière pièce, il débute avec le ton patelin et la fausse modération de ses pareils ; mais il ne peut retenir longtemps la colère qui l’étouffe, et il se jette comme le tigre sur la proie qu’il veut dévorer. […] Et vous dont l’esprit de faction proscrit ou dénature les ouvrages, vous qu’on repousse du sanctuaire des lettres au nom des intérêts du trône, écrivains qui êtes chaque jour en butte à la haine des libellistes ou à la colère des hypocrites de royalisme et de religion, écoutez ce qu’ils publiaient contre le grand poète auquel la postérité décerne d’unanimes couronnes. […] Taschereau, qui a fait des notes très utiles dans l’édition de Molière qu’il a récemment publiée.

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