Afin donc de se mettre en état de réparer ses pertes & de pouvoir rendre bon compte de son voyage à ses parents & à ses amis, il résolut de se défaire d’Yarico à son arrivée au port, où un vaisseau n’a pas plutôt mouillé qu’il se tient un marché public sur le bord de la mer pour la vente des esclaves Indiens ou autres qu’il y amene, à-peu-près comme on vend ici les chevaux & les bœufs.