Molière, dans sa jeunesse, avait beaucoup parcouru la province, et il l’avait vue, comme il voyait tout, en observateur attentif et profond. La province alors différait de la capitale beaucoup plus qu’elle n’en diffère aujourd’hui. […] La province copie toujours la capitale ; mais elle la copie avec moins de gaucherie, et l’on serait quelquefois embarrassé de décider lequel vaut le mieux du modèle ou de l’imitation.