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132. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Ces faits sont entièrement faux, comme quelques autres de même nature, que j’ai déjà eu occasion de démentir ; et j’emploierai, pour le prouver, le même moyen dont je me suis servi, l’autorité incontestable du registre de la troupe de Molière, tenu par le comédien La Grange, qui était chargé de ce soin, et s’en acquittait avec une exactitude scrupuleuse. […] L’avare, qui ne possède pas autrement son trésor, puisqu’il ne fait que le contempler, serait de même fondé à dire qu’on le ruine, si on pouvait lui prouver que de l’or qui ne sert à rien, n’est pas de la richesse. […] Le mari, bien averti, croit chaque fois avoir le moyen de prouver aux parents de sa femme qu’elle se conduit mal ; et chaque fois la malice de cette femme fait tourner à la confusion de son mari ce qui devait tourner à la sienne.

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