Pour ne pas multiplier les exemples, tâchons d’en trouver un qui prouve en même temps que les Anciens racontoient non seulement leur avant-scene à des personnages qui n’étoient pas intéressés à être instruits, mais encore à des personnages qu’ils n’avoient eux-mêmes nul intérêt d’instruire : la premiere scene de l’Andrienne remplira ce double but. […] Moliere, de qui je cite tous les défauts en faveur des jeunes Auteurs que ses scenes inimitables pourroient décourager, le grand Moliere a fait cette faute, & je le prouve par le rôle de Nérine dans Pourceaugnac.