Ce ne fut point par son propre choix que Moliere traita le sujet de Dom Juan, ou le festin de Pierre. […] 34 dans un livre présenté au Roi, décida que l’auteur étoit digne du feu, & le damnoit de sa propre autorité. […] embellie aussi de chants & de danses, est d’un comique plus propre à divertir qu’à instruire. […] L’auteur, qui, par de solides réfléxions, & par sa propre expérience, avoit appris à distinguer ce qui convenoit aux différens théatres pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir hazarder cette comédie sur le théatre de Paris. […] Moliere, qui s’égayoit, sur le théatre, aux dépens des foiblesses humaines, ne put se garantir de sa propre foiblesse.